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Petite plume de fée
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  • A travers ce blog, je souhaite partager mes états d'âmes, mes rêveries sans prétention aucune à travers des poèmes, des petits textes. Vos avis et conseils sont les bienvenus - tant que tout se passe dans le respect mutuel bien sûr. A bientôt ;).
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8 mars 2014

La faim est notre amie ou …pas ? Voilà la

Ours-brun-a-encore-faim_ouvrage_popinLa faim est notre amie ou …pas ?

Voilà la définition de « faim » dans le Larousse :

« Faim » n. fém.              

-          Ensemble des sensations provoquées par la privation de nourriture, qui incitent l'homme ou l'animal à rechercher des aliments, et que l'ingestion de nourriture fait disparaître (définition de l'O.M.S.) ; vif besoin de manger : Avoir une faim insatiable.

-          Littéraire. Désir ardent de quelque chose : Avoir une faim dévorante de richesses.

-          Situation de disette, de famine dans un pays, une région : Campagne contre la faim dans le monde.

 

Quand on est une mangeuse compulsive, la sensation de faim est souvent vécue comme un vide angoissant, étrange, à éviter absolument. On vit cet « ensemble de sensations » comme une gène. La recherche de nourriture est une priorité qui passe parfois devant des besoins plus vitaux, plus urgents. Il faut en avoir dans les placards, dans les poches, connaître les bons coins de chasse (la machine à bouffe du boulot, le pot à bonbons de mon collègue, le rayon gâteaux du monop…etc.). On a bien compris le fait que l’ingestion de nourriture fait disparaitre la faim…du coup, on prend même de l’avance. On courcicuite ce que le corps avait prévue de manière ingénieuse au départ.

Deuxième tiret : « Désir ardent de quelque chose ». Quand je faisais une à deux crise par jour (boulimie / hyperphagie) j’avais une faim ardente….de nourriture et de vivre. Tu as un désir. Tu manges. Tu es comblée. Ca permet d’oublier bien d’autres faim. Ca compense l’insatisfaction chronique que ressens un boulimique devant sa vie, son corps…voire devant la vie, le monde en générale. Comme tout est gris et vide de sens, comme je ne me sens pas libre avec le corps/la vie que j’ai, rabattons-nous sur l’équation magique. Heureusement que je suis sortie de cette erreur, que j’ai repris confiance, grâce à des amis et des pros. Mon « désir » aujourd’hui c’est de prendre soin de mon corps, de manière saine, en ordonnant mes pulsions à ma santé.

J’ai décidé de prendre soin de moi – en profondeur – et notamment d’accepter cette sensation comme normale tant qu’elle est modérée et justifiée. Bien sûr, WW nous permet, en mettant un beau 0 pp à tous les fruits, de nous rassasier à peu de frais. Mais afin d’apprendre quelque chose, je vais même m’empêcher de « grignoter » un fruit entre les repas. L’idée est de savoir rester sans manger pendant 4 ou 5 heures. Cela fait un sacré bail que je ne l’ai pas fait et c’est aussi pour ça que j’ai stagné puis repris quelques kilos. C’est terminé. Je veux progresser à présent.

Le vide qu’on ressent quand on a faim, je le réapprivoise…lentement. C’est un peu fou quand on y pense, d’avoir peur de manquer alors que j’ai tout ce qu’il me faut pour me nourrir et que j’ai de la réserve. C’est même parfaitement scandaleux quand on lit le troisième tiret de la définition …qui fait référence à la faim dans le monde. Enfin, quand on sait que je fais le Carême et que je donne le fruit de mon jeune pour une cause humanitaire…c’est un peu n’importe quoi. Voilà un point qui m’encourage d’autant plus à bien nourrir (entendre « pas trop nourrir ») mon corps.  

Ces derniers jours, je m’attaque au diner…le repas que j’ai le plus de mal à gérer. Après le boulot, après le sport…il est parfois très compliquer de me freiner et je consomme beaucoup de féculent (trop) et d’aliments sucrés. Donc je me prépare des plats de légumes et de légumineux (pleins de bonnes choses, rassasiant, pas si chers en pps), je prends une part de féculent et pas d’aliments sucré. C’est un peu draconien mais j’ai fait tellement de compromis inutiles ces derniers mois que c’est un peu comme phase de sevrage. Je l’ai déjà vécu une fois quand je pesais plus de 145 kilos. Je ne savais pas que pour sortir des 114-110 kilos, il me faudra passer par un second sevrage. Là je suis en plein dedans…et ça me rend plutôt joyeuse pour le moment. Quand je suis assaillie par mes habitude ou la faim, je me souviens tout de suite que mon corps doit se réhabituer à vivre sans être « blindé », « gonflé à bloc ». Ma plénitude, mon assurance, j’essaie de la trouver ailleurs, en famille, entre amis, en apprenant pleins de nouvelles choses (je prends des cours de jazz en ce moment, j’adore !).

Ouf…j’ai bien assez parlé pour aujourd’hui non ?

Bon week end plein de soleil à vous ! 

 

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